Club Echecs

1. Règles aux échecs

Par KANTHARA ITH, publié le samedi 29 février 2020 01:15 - Mis à jour le samedi 29 février 2020 19:16

Il y a 6 sortes de pièces aux échecs : les rois, les dames, les tours, les fous, les cavaliers et les pions.

L'usage des lettres montre l'importance d'appeler une dame une dame et non une reine. Autrement, on ne saurait pas très bien si un R signifie « Roi » ou « Reine ».

  1. La position initiale
  2. La marche des pièces
  3. La valeur des pièces
  4. La notation d'un coup
  5. La notation d'une partie
  6. Le roque
  7. La fin de partie
 
La position initiale

Au début de la partie, l'armée de chaque camp doit être disposée ainsi : les tours aux coins et les cavaliers à leurs côtés, suivi des fous et du couple royal, la dame étant sur une case de même couleur qu'elle ; enfin, les pions devant les pièces.

 
La marche des pièces

 

Un pion arrivé au bout de sa course doit se transformer. Il peut devenir une dame, une tour, un fou ou un cavalier, mais jamais un roi. La pièce qu'il devient n'a pas besoin d'avoir déjà été capturée.

Cette transformation ne concerne que les pions et se nomme « promotion ». Elle est obligatoire, immédiate et irréversible.

La valeur des pièces

La notation d'un coup

Pour noter un coup en notation algébrique complète, on écrit à la suite :

  • le numéro du coup ;
  • l'initiale de la pièce jouée [rien s'il s'agit d'un pion] ;
  • les coordonnées de la case de départ ;
  • un trait d'union « - » s'il s'agit d'un déplacement ou un « x » s'il s'agit d'une prise ;
  • les coordonnées de la case d'arrivée ;

Exemple : au premier coup des blancs, le cavalier-roi est passé de la case g1 à la case f3. Le coup se note 1. Cg1-f3.

La notation d'une partie

Le roque

Le roque implique le mouvement du roi et d'une tour. C'est le seul coup règlementaire qui suppose le déplacement de deux pièces. Il vise à mettre le roi en sécurité et à centraliser une tour.

Le « petit roque » et le « grand roque » sont nommés ainsi en raison du nombre de cases vides entre le roi et la tour avant l'exécution du coup.

  • on range d'abord son roi de 2 cases vers la tour (ce qui est vrai aussi bien pour le petit roque que pour le grand) ;
  • puis on vient mettre cette tour de l'autre côté du roi, sur la case que ce dernier vient de franchir.

Les conditions pour effectuer le petit roque ou le grand roque :

  • Un même joueur ne peut roquer qu'une seule fois au cours d'une même partie. Il peut le faire lorsque les 6 conditions suivantes sont réunies :
  • toutes les cases entre le roi et la tour sont libres ;
  • la tour ne doit jamais avoir bougé (mais elle peut être en prise) ;
  • le roi ne doit jamais avoir bougé ;
  • le roi ne doit pas être en échec (mais il peut l'avoir été) ;
  • le roi ne doit pas arriver sur une case où il serait en échec ;
  • le roi ne doit pas passer par une case où il serait en échec.

Exemple du petit roque

La fin de partie
  • Le MAT

Aucun règlement n'y oblige, mais l'usage veut qu'un joueur qui met le roi adverse en prise l'annonce en disant « échec ».

Le joueur dont le roi est en échec est obligé de l'y soustraire avant de faire quoi que ce soit d'autre.

Il n'existe que trois manières de soustraire un roi à un échec :

  • capturer la pièce qui attaque le roi ;
  • déplacer le roi sur une case où il n'est plus en prise ;
  • interposer une pièce entre l'attaquant et le roi.

Lorsqu'un roi est en échec et qu'aucun coup réglementaire ne permet de l'y soustraire, il est « mat » et la partie est terminée.

Un échec se note avec le signe plus « + », et un mat, avec le signe dièse « # ».

  • La partie nulle 

Voici quelques cas de nullité aux échecs :

  1. le consentement mutuel des joueurs ;
  2. l'insuffisance de matériel ;
  3. le pat ;
  4. l'échec perpétuel ;
  5. la triple répétition de la position ; 

 

Lorsque le roi ne dispose plus d'aucun coup réglementaire sans être mis en échecs , on arrive à une situation de PAT : la partie est déclarée nulle